Compte rendu Défi Impeesa
Compte rendu du défi Impeesa
Filature d’une patrouille
Jour 1, réalisé par Timothée , SP :
Nous somme parti le samedi 23 janvier à 2h du matin avec une température extérieur qui était
inferieure à -26°. A non rectification c’était a 2h de l’après midi et il faisait un peu plus chaud.
Nous partions donc tous avec notre persévérance et notre bonne humeur comme nous l’avait demandé
Michel !
Dans le train, nous discutâmes stratégie que nous allions utiliser face a l’ennemie, arriver là-bas
nous nous séparâmes en deux groupe : Thibaud et Michel a l’affût de l’arrivée de la patrouille du
Léopard.
Le technicien de surface Timothée, a non je rectifie : le technicien tout court, avait assuré la liaison
entre les deux équipes par des talkies-walkies super sophistiqué.
Tout allait très bien : avec une vitesse aussi lente, il n’était pas dur de suivre le Léopard, aussi
parfois nous avions presque peur de les rattraper.
Mais vers 16h35, alerte générale, « l'espoir changea de camp, le combat changea d'âme » : le
Léopard s’étant arrêté pour une « pause toilettes », son CP se retourne brusquement et aperçois les
jambes de Michel qui dépasse un peu d’un bosquet. S’en suit une poursuite que notre CP gagnera.
Mais le reste de la patrouille arrive et « se jette dans la gueule du loup ». Nous sommes
découverts. Mais nous n’en baisons pas les bras pour autant.
Les choses commencèrent à se corser quelques minutes après lorsque le Léopard entra dans la forêt
et commença son azimut. C’est alors Mathieu et Timothée qui sont chargés de les suivre et qui
durent garder ce rôle jusqu'au soir.
Ce fut sans doute la partie la plus périeuse de cette mission car le Léopard, avec ses erreurs et ses
arrêts discontinus, ne facilitait pas l’avancement et les communications ! De plus l’équipe de l’arrière
fut bientôt trop éloigné et ne recevaient plus aucun contact radio : ils étaient comme le roi et la reine
abandonné par leur cavalier dans un jeu d’échec, sauf que ce jeu grandeur nature, ou plutôt dans la
nature, aurait pu coûter la vie a une équipe : c’est pourquoi les deux éclaireurs ,rampant dans la
boue, n’osait perdre l’objectif des yeux. Croyez moi ou non, bien que le froid engourdissait leurs
membres, ils ne quittèrent un instant des yeux le sac orange fluo de Florian. Ils les perdaient, les
retrouvaient, croyaient les voir et rêvaient quand soudain ils les revoyaient. À 18 heures, ils
décidèrent de s’arrêter. Vous vous dites « génial ! » mais non rien était terminé : il fallait
maintenant installer le camp, et plus dur se retrouver…
Alors nos deux « cavaliers » devinrent fous et je croit qu’il en était de même pour les autres quand
soudain Matthieu qui parlait à Timothée s’éloigna brusquement en courant : il avait vu une
lumière, ils était sauvés, c’était bien la 2ème partie du Caracal !
Le caracal unis par la force du Saint-Esprit, monta sa tente et alluma un feu tant bien que mal :
ils se racontaient des histoires d’antan, leur péripéties tout en essayant de rester discrets ! Ils
multipliaient les observations et mangeaient à sa faim. Une fois le ventre bien rempli, une dernière
approche réalisée, le camp rangé, la prière dite, le marchant de sable (mais surtout le froid !)
passa…
Jour 2, réalisé par Benoît , 4ème :
Le lendemain je fus à nouveau envoyé avec Matthieu et un talkie-walkie pour prévenir leur départ.
Mon coéquipier, resta en arrière tandis que j’avançais, me cachant derrière une souche avec mes
jumelles. Ils partirent plus rapidement que prévu et je fis comprendre à Matthieu avec des signes
maladroits qu’il fallait qu’il se cache et prévienne les autres : ils passèrent à quelques pas de nous
sans nous remarquer derrière nos buissons. Mais le hasard voulu qu’ils croisèrent deux joggers sur
leur chemin et nous fûmes assez près pour entendre et comprendre sur leurs visages étonnés : « il en
reste deux qui dorment là bas » lança un des coureurs en nous apercevant rampant... Une poursuite
s’en suivit, dont nous sortîmes vainqueurs.
La journée se continua jusqu’à midi, cela faisait déjà deux heures que notre patrouille continuait sa
lente progression derrière une patrouille plus lente encore. Enfin Michel nous fit signe de nous
arrêter pour le déjeuner et nous rejoignîmes la patrouille du léopard étonné de nous retrouver.
Le weekend était fini. Je remercie notre CP de son organisation et la patrouille du léopard pour sa
coopération.
Approches de nuit :
La principale activité de la soirée fut les approches sur le campement du léopard.
Afin de pouvoir écrire mon rapport (et d’éviter la corvée de bois et de cuisine) j’ai participé à l’un de
ces raids : je partis tranquillement avec Michel invisible dans le noir avec son treillis et son
camouflage. La nuit était silencieuse et l’approche se révéla difficile et lente, nous avancions 2m par
2m avec la plus infime précaution ; un sentier caché par d’épaisses fougères nous facilita beaucoup la
tache, nous étions à une douzaine de mètres de leur feu où ils étaient tous rassemblés et apparemment
dînaient d’un fromage immonde commenté avec force par Florian ce qui nous permit de nous
approcher encore plus près (son sac orange fluo nous facilita aussi la filature).Je notais
l’emplacement de la tente(bleue pour plus de précision) et du reste du campement .Mais ce qui était
si bien commencé finit par l’appel (peu discret ) des autres scouts inquiets non pas pour nous mais
pour le dîner. La nuit se continua avec quelques raids organisés par Michel et une intervention
intéressante de Romain qui se mit à crier dans son sommeil et me réveilla !